Critique film: Nos étoiles contraires !

A moins de vivre coupé du monde, vous savez surement que Nos étoiles contraires est sorti cette semaine. Adaptation du roman de John Green, que j'ai adoré, j'avais hâte de regarder ce film. Quand on a adoré un livre, on appréhende toujours de voir l'adaptation cinématographique. Mais pour le coup, le résultat est à la hauteur de mes espérances. J'ai pleuré au cinéma. Aah, j'ai beaucoup pleuré.

Synopsis: Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer.

En faisant le tour des critiques presse, on se rend compte que beaucoup reprochent au film de vouloir faire pleurer. Critique plutôt impertinente à mon avis. Par exemple, un film d'horreur a pour but de faire peur non? Anyway. Nos étoiles contraires est un beau film, touchant, rempli de tendresse et avec une pointe d'humour. Malgré le synopsis plutôt déprimant, l'humour est très présent dans le film, notamment grâce au personnage de Gus

Durant tout le film, nous sommes partagés entre rire, amour et larmes. On ne tombe pas dans le trop plein de larmoyant et pourtant, traiter du cancer n'est pas une chose facile. Les sentiments sont dosés, la bande son est originale et c'est une belle histoire d'amour qu'on nous propose.

Ma plus grosse surprise a été Shailene Woodley que j'ai trouvé insupportable dans "The secret life of the american teenager'. Son jeu d'actrice s'est nettement amélioré, sa prestation est juste et sa beauté est celle d'une fille de tous les jours. Ansel Elgort est lui aussi excellent dans le rôle de Gus et est à la hauteur de mon imagination.

Ma seule critique est le fait que le film ait été "lissée" et "poli" pour l’écran. Certains détails du livre ont disparu (la dispute entre Gus et sa mère avant Amsterdam, l'annonce pour vendre la balançoire) et c'est pourtant bien dommage. Et surtout, la phase terminale de Gus est plutôt brève dans le film. Dans le livre, ce passage est bien plus dur, bien plus difficile.

Même si le film a pas mal de clichés, c'est une belle ode à la vie. Ceux qui ont lu le bouquin ne seront pas déçus. Quant à ceux qui découvriront cette belle histoire pour la première fois, ils pourront constater qu'elle n'est pas aussi prévisible qu'on pourrait le croire.

source:  toberomantic.net